Excentrique et mégalomane, Stroheim fut dans un rapport de force permanent avec ses producteurs, au point que l’aventure tourna au cauchemar . Son perfectionnisme le poussa à rechercher toujours plus d’authenticité, au détriment des délais de production. (...)
Si l’approche du cinéaste est réaliste, il orchestre néanmoins une séquence d’orage dantesque qui entraîne l’antihéros et sa proie dans l’univers quasi-expressionniste d’une cabane habitée par une vieille femme inquiétante. (...)
On peut regretter que Stroheim n’ait pas su davantage manier l’art de l’ellipse. Certaines péripéties s’étirent en longueur au-delà du nécessaire. Quand on songe que la volonté du réalisateur était d’aboutir à un film de 6 heures, on se dit que les ciseaux des producteurs ont parfois des vertus indéniables. (...)
La critique complète du Huzar sur le toit : https://lehuzarsurletoit.substack.com/p/folies-de-femmes-1922-derich-von