Avant de révolutionner le cinéma d'arts martiaux en Indonésie avec The Raid, Gareth Evans avait tenté une carrière cinématographique à domicile, au Pays de Galles.
Autant dire que je comprends pourquoi ça n'a pas décollé....
Pourtant le début m'avait plutôt rassuré, me rappelant beaucoup Bronson et Pusher de Nicolas Winding Refn. Il y est question des classes populaires anglaises, de violences, de mutisme, de lumières bleu et rouge, de montage névrosé, etc, etc...
On retrouve aussi dès le départ l'amour de Gareth Evans pour les héros au physique frêle mais à la rage bouillonnante.
Donc en ce qui concerne l'intro, le décor est bien planté, mais c'est quand il s'agit de développé son histoire et notamment tout l'univers entourant l'antagoniste, le camera-man (un gars qui fait des snuff) que tout s'écroule.
Gareth Evans n'arrive jamais à rendre cette univers sordide ou drôle quand il devrait l'être, tous tombe à l'eau.
Il nous présente une galerie de personnage tous plus malsain les un que les autres, mais jamais aucun n'arrive à exister.
Un premier essai manqué pour le gallois.