Un-fucking-believable
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Humeur morose, besoin d'un petit remontant rock'n roll et funky ? Ce film est fait pour vous. Ford Fairlane, c'est le mélange improbable de l'humour graveleux de Nicky Larson et de la coupe en brosse de Fonzie de Happy Days, qui dégoupille plus de punchlines que Dirty Harry ne dérouille d'ennemis avec son gros magnum. On a droit à un whodhunit qui est en fait plus une toile de fond pour mettre en scène ce personnage qui incarne trop la cool-attitude, et en même temps est un sommet, à l'image du cadre dans lequel il évolue, de ce qu'on pourrait entendre par ringardise. Minettes à la tignasse renforcée, bars DJ ambiance disco, badguys survoltés, situations WTF (Ford qui réinvente la drague en se débarrassant d'un amuse-gueule dégueu en embrassant sa secrétaire), rien ne nous est épargné pour nous mettre le sourire aux lèvres.
Andrew Dice Clay est né pour ce rôle (j'adore sa voix qui traîne parfois sur certains mots), mais il y a aussi du guest qui fait plaisir, avec Robert Englund/Freddy (un badguy presque increvable en mode sado-maso) et Ed O'Neill/Al Bundy (complètement déchaîné et nous fait part de ses "talents" de danseur tout en engageant un duel d'insultes avec Fairlane tout simplement drolatique). On y retrouve également la meuf de Y a-t-il un flic qui essaie de conserver un tant soit peu de dignité mais est sans cesse ridiculisée par son comparse masculin et terriblement macho, mais les autres gonzesses ne sont pas vraiment épargnées, de vraies cruches sur pattes (on la sent bien la critique de l'industrie musicale et de ses groupies, avec beaucoup, beaucoup d'humour gras). Ce film, on l'a compris, joue à fond la carte des stéréotypes du film de détective, et cela couplé à son ambiance volontairement kitsch à mort, cela donne tout simplement un cocktail d'humour et de fun en barre.
Créée
le 27 avr. 2017
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