La vie c'est comme une boite de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber.
Récompensé aux oscars en 1995, avec notamment l'oscar du meilleur réalisateur pour Robert Zemeckis, et l'oscar du meilleur acteur pour Tom Hanks, il nous est ici conté l'histoire "d' un simple d'esprit", Forrest Gump, au travers de plusieurs évènement qui ont marqué notre héros et l'Amérique, et dont ce dernier nous en fera part en étant assis sur un banc, en racontant sa vie aux passants.
Forrest Gump fut champion de football américain, soldat au Vietnam, champion de ping-pong dans l'équipe américaine militaire, marathonien exceptionnel, capitaine de crevettier, et même milliardaire, malgré lui. Un vent de critique apparut pour dénoncer ceci : le simplet qui réussit tout ce qu'il entreprend.
Même si c'est justifiée, le film est tellement bon, tellement prenant, grâce au jeu des acteurs, au scénario, à la mise en scène, à la réalisation, grâce à la musique aussi, puisque, à l'instar de maints et maints de films du XX° siècle, "Forrest Gump" s'appuie sur des tubes des cinquante dernières années, d'Elvis Presley au Beatles en passant par tous les standards des années 70 et du Vietnam.
Le film apporte également une vision acerbe sur la ségrégation raciale dans les années 60, l'enfer de la guerre du Vietnam, les difficultés des vétérans à leur retour, la guerre froide, le sida, les têtes de turc, les combines politiques, la vie après la mort...
Au final, Robert Zemeckis nous raconte l'histoire d'un simplet, dont la vie sera à l'image de cette phrase prononcé par la mère du héros : " La vie c'est comme une boite de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber", et d'une plume d'oiseau, apparu au début et à la fin du film, qui se laisse porter par le vent tout comme Forrest se laisse porter par ses aventures incroyables dans l'Amérique de la seconde moitié du xxe siècle.
"Maman disait toujours que mourir faisait partit de la vie, j'aurais tant aimé que non".
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