John Sturges que l'on connait pour son western Les Sept Mercenaires mais aussi pour son film de guerre La Grande Evasion réalise avant ceux-là en 1953 Fort Bravo.
En pleine guerre de Sécession, La Camp Bravo situé dans le désert de L'Arizona est dirigé par le dur capitaine Roper (William Holden). Mais un jour un groupe de prisonnier monte un plan à l'aide de complices pour s'évader et disparaissent avec la belle Carla Forester (Eleanor Parker). Le capitaine va partir à leur recherche avec le risque de se retrouver en territoire ennemi et de rencontrer les indiens sur son passage...
Un très beau western original sur la guerre de Sécession avec un groupe de soldat face aux Indiens ou chacun occupes et diriges son territoire avec ces codes. Une mise en scène intelligente avec de splendides décors, de belles images colorées dans la vallée de la mort et des scènes de batailles maîtrisés et marquantes
(cette courses poursuite entre les indiens et cette diligence, les combats de ces indiens face aux groupe de soldats ou encore la plus frappante celle des indiens lançant les flèches sur les soldats et fugitifs encerclés)
Des scènes très bien travaillées traînant dans le temps mais saisissantes et procurant un suspens haletant en particulier sur la seconde partie du film accompagnés d'une musique envoûtante de Jeff Alexander qui à su l’incorporer de façon percutante et à la fois discrète tout au long de l'histoire. A noter aussi les très beaux costumes d'époques
Et concernant le casting là aussi on peut dire que William Holden s'impose largement et reste très performant dans son rôle de capitaine intraitable. La prestation d'Eleanor Parker tout comme celle de John Forsythe sont également très réussites. Ces protagonistes rajoutent un poids supplémentaire dans la qualité de l'oeuvre avec un générique d'ouverture somptueux et une séquence finale spectaculaire.
Pour les amateurs ou pour les fans de western, Fort Bravo est la pépite dans le genre qu'il faut voir absolument. On se laisse prendre rapidement à cette fabuleuse histoire dont le réalisateur John Sturges à su captiver le spectateur dans un film à l'atmosphère rythmé et lyrique.
- J'ai tiré sur un serpent à sonnette
- Qu'est ce que je devais faire, l'emmener chez moi pour l’apprivoiser ?
- Ce n'est pas le serpent qu'on regrette c'est le bruit
- A coup de fusil ici c'est comme si on crachait dans l'océan
- Et un poisson à pu l’entendre