Maman, lis-moi ""Chronique de la vie qui passe"
Lionel Mougin a décidé d'ouvrir son film en donnant la parole à Fernando Pessoa : « La vie est ce que nous en faisons, les voyages, ce sont les voyageurs eux-mêmes, ce que nous voyons n'est pas ce que nous voyons, mais ce que nous sommes. »
Fidèle au mysticisme du poète portugais, le film s'attache à démontrer par le biais du fantastique l'importance du passé sur notre présent, la prédominance du rêve pour donner du sens à nos vies. Si le fond est profond, la forme choisie, elle, est légère, et on ressort de là émerveillé, un peu comme si le réalisateur avait pris les traits d'une douce maman "raconteuse d'histoires".
Et un petit "L'Anamour" de Monsieur Serge en boucle sur l'auto-radio, ça ne fait jamais de mal...
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