La carrière de monteur de Graeme Clifford ("Ne vous retournez pas", "The rocky horror picture show", "FIST", etc...) est indéniablement plus prestigieuse que sa deuxième partie de carrière où il passa derrière la caméra et dont seul ce film mérite qu'on s'y attarde encore. La réalisation de ce biopic est d'un académisme assez pompeux et au mieux y verra-t-on une resucée de "Vol au-dessus d'un nid de coucou" de Milos Forman. Ce portrait véridique d'une starlette hollywoodienne aujourd'hui oubliée est l'occasion de lever le voile sur les conditions parfois rudes auxquelles pouvaient être soumis les acteurs et actrices sous contrat avec les studios hollywoodiens des années 30. Le destin dramatique de cette actrice refusant de rentrer dans le moule interchangeable du vedettariat de l'époque, montre les travers des coulisses de l'usine à rêves. Le film donne à Jessica Lange l'occasion de montrer ses talents d'actrice dans le rôle d'une femme forte trop en avance sur son temps.
Le film inspirera en France le hit "Maman a tort", dont l'interprète prendra aussi le nom de famille de Frances : Mylène Farmer.