Cinquième volet d’une saga qui semblait pourtant s’essouffler, Universal remet le couvert et propose ainsi aux fans du genre, l’un des premiers crossovers de l’histoire du cinéma. Deux des monstres les plus mythiques de l’épouvante vont en effet se trouver face à face pour le plus grand plaisir d’un public friand des aventures macabres et surnaturel.
La créature de Frankenstein rencontre ainsi le Loup Garou, je précise qu’il s’agit bien de la créature et non du docteur, car le titre s’avère trompeur. Un amalgame qui marquera le temps malheureusement, le monstre étant souvent nommé à tort Frankenstein, alors qu’il n’a jamais porté de nom et que celui qui lui est attribué par le public est en fait celui de son créateur.
Cette fois-ci, c’est Ron William Neill qui passe derrière la caméra, spécialisé habituellement dans les films policiers à travers le personnage de Sherlock Holmes, le cinéaste se voit confier ce rendez-vous au sommet. Au casting, le changement est radical, Lon Chaney Jr. qui interprétait la créature dans le volet précédent reprend son rôle fétiche de Loup Garou et Bela Lugosi qui lui, était Ygor devient le monstre de Frankenstein.
Si le choix de faire valser les comédiens à travers les personnages semble vraiment perturbant, il n’en n’est rien, le maquillage camoufle à merveille ce jeu de chaises musicales. En revanche, si le personnage d’Ygor ou celui de Dracula collaient parfaitement la personnalité de Bela Lugosi, son interprétation du monstre de Frankenstein est beaucoup moins aboutie.
Avec ce cinquième film dont l’idée paraissait originale, freine vivement la franchise, on sent beaucoup moins d’ambition dans la mise en scène, quelques bons effets restent réussit, mais le souffle des premiers n’est plu.
Si Frankenstein est nommé en premier dans le titre du film, il n’y apparaît pas, c’est bien sa créature qui est associé par erreur à ce nom, mais ce n’est pas non plus le monstre qui en est le héros principale, le film se concentre en effet beaucoup plus sur le personnage du loup garou et son désespoir.
On notera donc, que la franchise semble, cette fois-ci, patinée un peu, son scénario ne semble guère très travailler et malgré quelques bons petits éléments et un casting séduisant, le divertissement reste plaisant sans avoir le même charme que ses prédécesseurs.

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le 17 août 2017

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