Burton et la stop-motion : expérience n°2
En 2012, Tim Burton revient à la stop-motion 7 ans après le surprenant mais très bon "Les Noces funèbres". Il réalise un long-métrage à partir de l'un de ses anciens court-métrage éponyme : "Frankenweenie".
C'est l'histoire d'un écolier, Victor, qui a pour seul ami son chien Sparky. Suite à un accident, l'animal meurt. Victor va se sentir désespérément seul. Un jour, en classe, Victor va avoir une idée en assistant à une expérience du professeur de science. Cette idée saugrenue est de réanimer Victor en lui donnant une grosse dose d'énergie électrique (un peu à la manière d'un électrochoc). Et surprise, l'expérience va fonctionner.
Désormais on est habitué, puisque le cinéaste américain quasiment à chaque fois, ce film aborde le sujet de la mort mais toujours d'un point de vue comique. Et bien que le résultat ne soit pas aussi délirant que "Les Noces funèbres" par exemple, ce "Frankenweenie" est tout de même pas mal. Bien sûr, l'originalité est au rendez-vous (surtout dans la dernière partie de l'œuvre), l'humour également car même s'il ce fait plus discret il est toujours présent, et la qualité de la stop-motion est satisfaisante.
L'histoire est intéressante, on suit avec plaisir les aventures de Victor et de son ami à 4 pattes. Ce chien est d'ailleurs l'atout principal de cette comédie-horrifique, on s'y attache très facilement et il parvient à nous émouvoir sans problème. On reprochera tout de même au film un manque de rythme jusqu'à la dernière partie.
"Frankenweenie" est donc le deuxième film en stop-motion de Tim Burton et même s'il ne vaut pas "Les Noces funèbres", cela reste un bon petit divertissement.