L'ayant revu tout récemment Freaks est un film unique, de par son originalité, il appartient autant au documentaire qu'à la fiction horrifique menant au malaise. Le réalisme avec des "monstres" réels s'opposant à d'autres monstres les exploitant.
Brownnig exprime ici ce que les êtres "normaux" font subir aux anormaux, en gros ce que l'homme puissant fait subir à ce qu'il considère comme d'autres hommes, des ersatz.
Tout est froid dans ce film, aucune humanité, aucun sentiment, aucune empathie, juste du mépris, de la haine calculée, destructrice, dévastatrice... afin d'humanité.
Près de cinquante années plus tard, Elephant man, excellent film par ailleurs, ne montre pas plus, ce qui dénote la valeur de Freaks, une œuvre longtemps sous estimée, qui ne l'est plus aujourd’hui.