(...) Le cinéma est intemporel. S’il choque parfois, c’est qu’il ose souvent aborder une dimension ontologique qui nous effraie et nous scandalise, parce qu’il explore et creuse les bas fonds de notre âme humaine, qu’il nous projette dans un miroir où l’on ne veut se regarder. Mais contre notre volonté même, sa véracité captive, subjugue, et malgré nos cris, nos déclamations, sa faculté de créer le spectacle ailleurs, au dehors de la scène, nous survit et triomphe du temps. Sa véracité s’impose alors au sens le plus commun (...)
http://www.cineseries-mag.fr/freaks-la-monstrueuse-parade-un-film-de-tod-browning-critique/