Encéphalogramme plat
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le 6 févr. 2016
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Dire que ce film n'aura eu qu'une diffusion limitée aux États-Unis. Apparemment les premières projections lui ont accordés un accueil mitigé malgré un sujet et un casting aussi intéressant.
Le récit est tiré d'une histoire vraie et contemporaine puisque de ce nouveau millénaire. Une information importante car c'est ce qui semble différencier un succès comme "The Danish girl" de "Free Love".
Le sujet aborde une histoire d'amour entre femmes mais surtout de l'égalité entre tous les conjoints vis à vis du versement de pension de fonctionnaire décédé en l’occurrence dans ce comté du New Jersey. Cette histoire d'injustice d'abord banale va se transformer, grâce elles et leur entourage, en une précieuse jurisprudence. Et sera un déclencheur pour tous les avancements en matière de droit des homosexuels, notamment un pas des moindres, la décision de la Cour suprême permettant aux couples de même sexe de se marier depuis juin 2015.
Julianne Moore avait déjà démontré ses capacités à jouer les femmes fortes et malades dans "Still Alice" de Richard Glatzer et Wash Westmoreland. Ellen Page est touchante dans le rôle de l'amante qui soutient son aimée dans son combat. Michael Shannon est époustouflant. Dés qu'il apparaît dans le cadre, il accapare l'attention tout sachant mettre en valeur son ou ses partenaires de jeu.
Les joutes verbales avec Steve Carrell sont la bouffée d'humour dans ce sujet difficile. On croise aussi Josh Charles en membre du comité peu emphase avec ses collègues mais qui n'ose pas les contredire étant le petit nouveau.
Petite digression : Lors de l’interview d'un témoin, Laurel fait allusion à son enfance et à la découverte de son homosexualité (sans la nommer) qui la conduite dans un hôpital psychiatrique et que suite à cet événement elle a pris l'habitude de la dissimuler. Au contraire Stacie semble avoir des parents compréhensif puisque sa mère sait et que la jeune femme était proche de son père avant son décès.
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Créée
le 27 janv. 2016
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