Brat(é)
Top 100 Russian Guild of Film Critics, film culte en Russie, Alexei Balabanov (dont j'ai pas mal aimé le Cargo 200), ça avait l'air cool. Mais grosse déception. Déjà, ce qui saute aux yeux quand on...
Par
le 19 déc. 2013
4 j'aime
Le Samouraï réalisé par le fils caché de Robert Bresson et de Sam Peckinpah. Y a un mystère à trouver sympathique un tueur aussi violent.
En voilà un bon film sorti de nulle part. À première vue, un polar russe, ça sent la violence à plein nez et on peut rechigner à grimper dans le tram de peur d’y rencontrer des trognes qu’on voudrait voir nulle part. Et pourtant, malgré la brutalité des situations, il y a une force de grâce improbable et une de ces évidences propres aux grands films, simples, qui émanent de ce Brat. Pour l’expliquer, les références sont encore et toujours faciles à faire : ici, on y verrait presque un croisement étrange entre Le Samouraï de Jean-Pierre Melville et Vanishing Point.
Le second, je le prends souvent en référence comme le film ultime réussissant à inspirer cette fulgurance tragique palpable dès les premières minutes et qui égraine le sablier du destin sans accrocs jusqu’à la fin. Il y a de ça ici donc, une sorte de rythme insistant, lapidaire, fait de scènes brèves mais lentes avec une trajectoire unique, sans détours.
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le 22 oct. 2023
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