Obsessions familiales
Animé à l’ancienne, avec d’épais traits de crayon et des couleurs pastels, le film a un style adapté pour croquer le portrait de jeunesse de cette famille aux obsessions étranges. Une attention...
Par
le 29 sept. 2021
1 j'aime
La documentariste française Justine Pluvinage s’attache depuis ses débuts à capter l’intime. Après avoir vécu neuf ans avec le même homme (depuis ses dix-huit ans), la jeune femme fait le constat qu’elle s’ennuie dans sa sexualité. Elle décide alors de partir pour New-York à la recherche de nouveaux horizons amoureux. Sur place, elle se découvre une libido exacerbée et elle multiplie les rencontres au hasard, avec des hommes principalement. Ceux-ci s’interrogent car elle garde constamment sa caméra en main pour documenter son « expérience ».
Le film provoque des sentiments partagés. Côté positif, on sent vraiment cette libération au début, alors qu’elle était captive d’une sexualité que l’on devine sage et répétitive. Avec son côté « cash », elle reçoit ce qu’elle émet : spontanéité et honnêteté. On ne sait pas s’il y a eu des échecs coupés au montage, mais toutes ses relations semblent bienveillantes. C’est avec Dave qu’elle passe le plus de temps et qu’elle découvre de nouvelles choses comme l’éjaculation féminine. Le jeune homme se livre énormément à la caméra, révèle ses pensées du moment, livre des témoignages intimes. On comprend assez vite que Dave tombe amoureux de Justine mais qu’en est-il de la réciproque ? Car la jeune femme ne lui a visiblement rien promis mais n’a pas non plus communiqué sur ses intentions. D’ailleurs, à force de multiplier les rencontres, elle finit par s’ennuyer aussi et décide de rentrer en France.
En conclusion, c’est assez étrange de la voir se libérer d’une barrière pour en trouver une autre. En ce sens, ce voyage semble être un échec. Néanmoins, le film vaut pour ses témoignages filmés dans l’intimité d’une chambre à coucher ou le flou d’une salle de bains. Il montre les différentes approches et attentes que chaque personne a concernant la sexualité.
Créée
le 5 avr. 2021
Critique lue 215 fois
Du même critique
Animé à l’ancienne, avec d’épais traits de crayon et des couleurs pastels, le film a un style adapté pour croquer le portrait de jeunesse de cette famille aux obsessions étranges. Une attention...
Par
le 29 sept. 2021
1 j'aime
La Chair et le Sang est un film-somme qui reprend toutes les obsessions de Verhoeven. Même s’il souffre parfois d’un manque de moyens pour illustrer un moyen-âge épique, le film contient tout ce qui...
Par
le 10 mai 2022
Un film tendre et émouvant sur la fragilité des relations amoureuses d’une jeune trentenaire. Subtile au début avec quelques idées audacieuses de mise en scène, mais dommage que la fin sombre dans le...
Par
le 18 mars 2022