En un mot : Bof.
Le film est vraiment pas terrible, et est finalement à la hauteur des vues qu’il produit.
L’histoire d’un mangaka raté qui abandonne tout, juste par ce que sa série est annulée. (Ce qui est le lot de la quasi totalité des mangaka qui sont passés dans des magazines de prépublication.) Une histoire sans enjeux sans valeur, où le héros boude comme un enfant gâté juste parce qu’on lui dit que ce qu’il fait, ne plait pas. Et qui ne cherche ni à se remettre en question, ni à se dépasser.
C’est de l’anti "Nekketsu" en somme.
L’actrice qui interprète Minori porte le film à elle seule, mais pour une histoire si mauvaise que l’ennuie vous donnera l’impression d’être devant un long métrage.
À aucun moment la mise en scène n’est crédible, tout sonne faux dans une bouillie de clichés limite racistes, tant du coté nippon que français.
La photo est belle et est le seul point de motivation qui donne envie de poursuivre le visionnage.
Mention spéciale pour le japonais catastrophique de Cyprien, qui clairement récite des phrases apprises par cœur, sans vraiment comprendre ce qu’il dis. Dans le cas contraire, il a probablement un des pires accents que j’ai entendu.
Les personnages sont à peine esquissés, n'ont aucune profondeur, quand ils ne sont tout simplement pas sorties de livres pour enfants en bas âges. Et la puérilité du récit nous fait nous demander si au final, tout ceci n'était qu'un prétexte pour que Cyprien s'offre des vacances au pays du soleil levant, à coup d'argents subventionnés.