Qu'on soit d'accord absolument tout les courts métrages de Cyprien sont nul (le hâter, technophobe, la cartouche) que je détestais même a l'époque de ma pauvre adolescences.
Mais là on a un Cyprien mongolien New génération, ou ses courts métrages se résume à : oh regardez comme c'est beau le Japon... Bref une vision d'un bourgeois citadin parisiens.
Je sais pas si vous vous en rendez compte mais en une soirée je me suis taper la chiasse bleak de Squeezie, j'ai ensuite vus Cyprien faire ouin ouin parce que tout le monde s'en tape de ses courts métrages, ce qui est en fait logique, Cyprien c'est bien mieux quand ils nous parlent que c'est chiant de faire la vaisselle.
Bref le court métrage : Cyprien et la fille (qu'il aimerait avoir comme copine IRL), font équipe en tant que mangaka, malheureusement comme dans la vrai vie Cyprien est trop mongolien pour avoir du talent, il est recalé par son éditeur. La fille continues d'avoir espoir, mais Cyprien fait un caca nerveux et décide de lui faire traverser le Japon par un jeu de piste pourris, pour ensuite partir illico presto a Paris dans le dos de la fille (bref un gros chien), la fille décide de le rejoindre, de tout plaquer et vivre avec le mongolien, ils vivent heureux et eurent beaucoup d'enfants. FIN.
Niveau mise en scène, bah c'est la vision idéalisé d'un Japon qui existe mais seulement entre bourgeois citadin, c'est pas forcément le truc qui m'attire mais c'est le choix du real donc je n'ai rien a redire dessu. Les gros soucis c'est quand Cyprien tente de faire l'acteur. Il faut stopper ça immédiatement, reste derrière la caméra parce que les moyens employés dans le métrage ont l'air d'être colossal, et voir Cyprien joué comme un ballet a chiotte ça fait vachement tchip.
A part le jeu d'acteur digne d'un stagiaire avec 1an d'école de théâtre a son actif, Cyprien nous montre qu'il n'a aucune inventivité. Il y'a une scène... minable, au début, lorsqu'il se fait recalé par l'éditeur, il y'a un plan ou il balance tout ses dessins derrière lui et d'un coup il y'a un ralentis immonde et totalement nanardesque, où il tente de souligner la "beauté" du plan avant de se retourner, et balancer un "pardon" en japonais timidement... Qui sont les criminels qui lui ont dit "c'est une bonne idée" ou "c'est très beau".
A part cette scène le but premier du court métrage c'est de faire des "beaux" plan, le rapport au changement d'environnement de la fille venant a Paris est trop cour pour nous faire ressentir son désarroi ou de son choc culturel, et la romance j'en parle même pas puisque monsieur le mongolien à décider que le quart de son court métrage serait de nous faire des plan sur des paysages japonais et parisiens. Par exemple : la fille, lorsqu'elle travaille chez son nouvel employeur, a l'air perdu, l'air de pensé au meilleur podcast de son ami disparus, il y'a un donc un moment ou on l'a vois en gros plan être tête en l'air, l'air perdu, et d'un coup on a le mont Fuji on ne sait pas pourquoi, c'est expédié, voilà regarde c'est beau c'est le mont fuji.
Bref : romance, jeu de piste, choc culturel sont totalement mis sous le tapis car Cyprien préfère filmer des beaux paysages et c'est juste trop chiant.
Au final jai vraiment le coeur sur la main, jai mis 4/10 parce que son podcast sur les moustiques m'a fait vachement rire quand j'étais petit.