J'ai encore du mal à me positionner, ça aurait été intéressant de voir le film tourné autrement, d'un autre côté l'oeuvre reste absolument unique dans l'idée que la même personne en fasse un objet tout à fait similaire, pas souvenance que cela existe autrement qu'ici.
Du coup tout se joue sur l'approche du casting, mais ça le fait moins bien de mon côté et ça montre aussi à quel point c'est important, la face impénétrable et malaisante d'Arno Frisch me semble irremplaçable, même si Michael Pitt est un très bon acteur, et malgré l'immense respect que j'ai pour Naomi Watts, crachat ou pas, l'actrice du film principal semblait tellement au bout de sa vie, gueule en vrac, mais surtout ce petit moment de déconnexion d'usure psychologique, un peu avant la prière, qui était à mon sens la véritable clef pour pouvoir rivaliser.
Mais bon ça reste un Funny Games, et ça reste très bon.