Je ne pouvais pas m’empêcher d’être triste à l’idée de ne pas voir Furiko (la pendule) dans les listes des meilleurs courts métrages selon Senscritique, parangon du bon goût s’il en est, et aussi décidais-je qu’un jour je me pencherai sérieusement sur la mienne en l’incluant, bien en haut forcément, avec une petite critique aussi, histoire de lui rendre justice.
Mais voilà, un membre, Ray, a créé récemment une fiche et me voici motivé pour en parler, ne serait-ce que très brièvement.
Furiko, est d’une durée de plus ou moins trois minutes et nous présente sous un dessin basique l’histoire d’un couple japonais à travers le temps. Le déroulement est finalement aussi simple que réussi, avec une musique habilement calquée et l’utilisation d’une pendule qui est autant au service d’une symbolique touchante que d’une perspective ingénieuse.
Le résultat en revanche, est tout comme la narration, sans mots. Je pourrais essayer d’expliquer pourquoi l’uppercut crée par monsieur Tekken, comédien au demeurant, est aussi puissant, pourquoi le rythme inlassable de l'horloge est aussi déchirant, mais ce serait en vain. Alors je vais me contenter de dire que Furiko est la seule oeuvre d’animation à m’avoir fait pleurer jusqu’à présent, et que malgré les années j’ai encore mal au coeur en y repensant.
Pas le plus subtil, pas le plus génial, mais certainement le plus fort.