Après Mad Max de 2015, george miller nous promettait du grand spectacle, puisque son dernier film était un feu d’artifice permanent où le vrai jeu était de savoir quand était le bouquet final.
Furiosa: a mad Max story se résume dans le nom. Tenter d’accrocher une histoire à une saga qui risque de s’essouffler.
Bien qu’il existe plein de bonnes idées, notamment le personnage de Chris Hemsworth, on retrouve énormément de moments qui ne servent qu’à clarifier parfois peu subtilement les événements qui se passeront dans le film Mad Max Fury Road.
Malheureusement, le film est à mon sens lent, long et assez plat, entrecoupé de chapitre qui ralentissent encore plus le rythme.
Bien que ces moments plus calmes servent parfois à l’introduction des personnages ( comme l’enfance de Furiosa) on attend que ça décolle réellement à un moment, sans jamais vraiment l’atteindre.
La recette de Fury road c’était : peu de dialogues, bcp de rythmes, et de la saturation dans les images. Et ça marchait.
Là, on a peu de dialogues, peu de rythme, parfois de l’image. Mais la très mauvaise qualité de certains effets spéciaux dessert toutes ces choses qui tentent de s’installer.
De plus, Junkie XL nous avait envoyé dans Fury Road des musiques rythmées, frénétiques, quasiment épuisantes, mais qui donnaient de l’appui au film.
Là, rien. On ressent quelques thèmes réchauffés par moment.
Bref, il ne manquait pas grand chose pour passer un bon moment à mon sens.
Mais le plus grand tort, c’est de vouloir le comparer à Fury Road.