C’est une réalisation de Cyprian T. Olencki qui a écrit le scénario avec Tomasz Klimala. Ce dernier a aussi fait l’un d’un autre film Netflix bien connu, 365 Dni.
En 2006, Hooligans nous proposait de se pencher sur les fans les plus violents du football anglais. Cette année, Netflix nous offre le même concept, mais pour la Pologne. Vous vous en doutez, Furioza n’aura pas la même qualité que son aîné. Encore une fois, on va donc s’intéresser à un homme qui doit infiltrer un groupe de hooligan. Cette fois-ci, ce n'est pas pour écrire un article, mais pour sauver son frère.
Lorsqu'on finit les deux heures vingt assez longues de ce film, une question nous vient naturellement tête : mais où est passé le football dans tout cela ? Alors certes, ce qui caractérise ces hooligans est leur violence, mais il ne faut pas oublier qu’ils sont aussi des supporteurs. Les parties matchs sont totalement éclipsées. Alors certes, on aura une scène très rapide qui parlera du président d’un club de foot, mais c’est vraiment trop succin. Cela fait qu’on n'a pas l’impression de véritablement vivre le phénomène hooligan. D’autant plus que le Furioza a tendance à se perdre assez facilement.
En effet, alors qu’au départ, on veut voir un film axé sur la pratique du hooliganisme, il va dévier au fur et à mesure. Sur la fin, on se retrouve dans une sorte de thriller sur le trafic de drogue. Concrètement, ce n’est pas du tout satisfaisant. Surtout que ces passages ne sont pas de bonne qualité. Pour celui qui pense découvrir comment cela se passe dans ce milieu, ce n’est pas la peine de le regarder. Il va donc falloir se raccrocher aux différentes bagarres. Ces moments de pure violence vont être les seuls un peu divertissant du film. Bien entendues, elles ne sont que trop peu présentes.
Les personnages ne vont absolument pas être travaillés. Pourquoi avoir plongé dans le hooliganisme ? Le film n’en a apparemment rien à faire. Un manque de profondeur qui se ressent et fait que Furioza fatigue rapidement. De plus, les acteurs ne sont pas spécialement bons. On les remarque plus par leur tatouage que la qualité de leur jeu.