Dans le futur, la Terre est un dépotoir craignos tandis que les notables vivent sur la Lune. Les Compagnies créent des Cyberon pour endiguer la criminalité, mais l'éthique de ces néo-miliciens les amène à rapidement comprendre que les plus grands délinquants sont les Compagnies elles-mêmes. Une Police Intérieure est alors créée afin de les exterminer (vous affolez pas, tout cela se passe avant le film).
Walker se retrouve être le dernier Cyberon en goguette, quand il est engagé par la veuve d'un scénariste programmeur (un mec qui réalise des simulations de réalité virtuelle) récemment assassiné, veuve qui juge peu efficace la police du cru (normal, il y a une centaine de meurtres par jour et en plus le commissaire est corrompu par des sociétés de trafic d'organes). Mais en fait, tout cela est mis de côté car y'a méchant fou qui tue même les autres méchants, rendant inutiles les essais de développements scénaristiques initiaux. Ne reste donc plus qu'à se foutre des high kick dans la gueule (y compris dans celle de Chris Penn, homme de main avec 3 lignes de dialogue de tout le film).
Seul essai de son réalisateur, Future Kick est le parfait exemple du film qui a tout pour plaire au nanardeur (des maquettes du futur, une décapitation à l'échelle de secours, un psychotique addict à la cardiectomie et pas mal d'autres idées idiotes), mais dont malheureusement le potentiel ne se confirme jamais. La molle apathie de Don "the Cyberon" Wilson semble vouloir en siphonner toute l'énergie. Il ne reste plus qu'à suivre ses aventures d'un œil plus ou moins désintéressé.