Mon plus grand regret dans cette critique, c'est de ne pas pouvoir mettre moins de 1/10. Un -273,15 me semblait néanmoins approprié, c'est pourquoi j'en fais mention dans le titre de cette critique.
Senscritique est prévu pour accueillir des œuvres, pas des choses aussi vaines que ce film.
A vrai dire, je considère cette... chose comme étant le pire film qu'il m'ait été donné de voir. Et pourtant, j'en ai vu, des mauvais films.
Je ne vais pas m'étendre sur le scénario du troufion lambda qui intègre une unité d'élite suite à une action particulièrement "zéroïque", à savoir résister à une attaque terroriste. Non, en fait, on nous laisse rapidement comprendre qu'il n'y a rien à attendre de l'histoire. Comme pour le Choc des Titans 3D, me direz-vous. En fait, presque.
Oui, presque : chez les gentils (oui, le manichéisme ambiant ne rajoute rien au film), il y a un ninja blanc (blanc, oui. Un ninja, oui. Furtif, oui. Pas du tout cliché, non) et chez les méchants... un ninja NOIR. Si vous pensiez le cliché assez stéréotypé, sachez qu'il y a un cran au-dessus : ils sont frères.
Alors forcément, qu'on le veuille ou non, on se dit qu'ils vont se battre à un moment, et que ça va être "bien" (oui, n'exagérons rien, prenons des guillemets pour ne pas souiller le mot "bien" avec le marasme ambiant).
Et en fait d'affrontement final... Un beau pompage de l'Épisode I de Star Wars, en remplaçant les barrières d'énergie par des arcs électriques, et un combat aussi inintéressant qu'une partie de scrabble entre des patients Alzheimer.
Le pire, c'est que j'ai héroïquement vu tout le film juste pour cette scène qui m'a presque fait pleurer de banalité.