Je dois avouer que les films d'épouvante-horreur me passionne, j'adore regardé ces films, il y a comme une mythologie autour de ce genre de nos jours, on aime se faire peur et regarder des films de ce genre nous permet à nous, modeste être humain que nous sommes d'avoir des sensations fortes. Le film d'épouvante-horreur qui m'a le plus scotché à mon siège ( mon oreiller plutôt ) est Sinister. Ce film m'a littéralement glacé le sang. Mais aujourd'hui, on est là pour parler de Gallows, un petit film d'horreur qui a récolté de vives critiques lors de sa sortie. Alors oui, ce film n'est pas un excellent film d'horreur mais honnêtement j'ai vu vraiment pire dans le rayon.
Je me demande même pourquoi ce film a écopé de critiques aussi négatives: je veux dire, ce n'est pas comme ci on se faisait chier devant, le film est court et tient parfaitement la tension. Enfin, il parvient à maintenir une tension moyenne mais ne parvient jamais à atteindre les sommets de l'horreur. Le film propose des bonnes choses mais ne les exploitent pas à 100%.
Depuis trop longtemps dans l'industrie du cinéma d'épouvante-horreur, la tendance est au grand n'importe quoi: tout le monde pense que le genre de l'épouvante-horreur accueille facilement les plus grandes facilités de scénario jamais vues auparavant. Pourtant, ce genre a toujours voulu être classe et non déluré comme il est actuellement. Les films d'épouvante-horreur sont les films les plus représentés dans nos salles avec les fils d'actions, à croire que les 2 genres ne peuvent plus être pris au sérieux. C'est aussi pourquoi je trouve que Gallows n'est pas un navet. Il propose au moins une histoire cohérente et donc un semblant de scénario potable ce qui devient trop rare de nos jours.
Mais attention, Gallows n'est pas exempté de tous reproches: le film surfe sur la vague de succès des films en prises de vues subjectives, aussi appelé "Found-Footage". Depuis que Paranormal Activity a popularisé le genre, on retrouve de plus en plus de films qui utilisent cette méthode plus immersive et permettant aux spectateurs une approche différente à celle classique qui est encore largement leader. Gallows ne réinvente donc pas le genre et se contente d'utiliser les acquis de ce genre de prise de vue.
Il y a quelque chose qui m'a bien plus avec ce film. La prise de vue subjective offre au réalisateur la possibilité de surprendre plus facilement le spectateur. Ici, il y a deux trois passages qui fonctionnent plutôt bien. Le réalisateur a eu un léger déclic. Dans le film, la caméra reçoit plusieurs chocs ce qui diminuent la qualité du film que les personnages sont entrain de tourner. Si vous faites bien attention, le réalisateur a été malin: quand la caméra saute à cause des coups qu'elle a reçu, il se passe plusieurs choses entre les coupures, de quoi nous surprendre donc, ce phénomène étant déjà utilisé mais pas à chaque fois.
Autre point important, un film de ce genre doit se voir en version originale: la raison est très simple, étant donner que les personnages ne sont pas tous le temps face caméra, si vous regardez le film en version française, il pourrait vous manquer des passages, les improvisations. Oui, à des moments dans le film, j'ai pu constater que des cris, des phrases étaient totalement improvisées, cela se voit à la manière dont les personnages réagissent, il y a comme un impression de surprise dans leur regard. Je pense que c'est une excellente raison pour privilégié la version originale.
Pour conclure, Gallows, est loin de faire parti des sommets du genre de l'épouvante-horreur mais, le film a au moins le mérite de proposer un semblant de scénario. Je n'ai pas vraiment eu peur devant ce film mais j'ai trouvé l'utilisation de la subjectivité intéressante. Pour moi, ce film est correcte.