Dans un lieux qui n'est pas situé en Afghanistan (contrairement à ce que son nom suggère), où les femmes peuvent d'ailleurs avoir des têtes de casques gaulois ou des seins en guise de genoux si ça leur chante : une mise en scène de l'éternelle guerre fratricide opposant Apollon à Bacchus ; avec dans le rôle des barbares naïfs des êtres humanoïdes à peau bleue entre Schtroumpfs et Na'vis, tandis que des "Hommes de métal" aux airs de Crash Test Dummies représentent les cyniques légions romaines (grosso modo) ; les deux camps se renvoyant l'accusation de décadence...
Des choses qu'un enfant ne peut pas toutes savoir, mais dont l'ignorance ne m'avait pas empêché d'apprécier le film à sa juste valeur quand j'avais la VHS ; en particulier grâce au style graphique de Caza, fait de protubérances écailleuses et de globes gélatineux qu'il immortalise ; avec une mollesse un peu excessive sans doute...
Mais peut-on reprocher (s'il a moins de défauts que de qualités) d'être de son époque à un long métrage qui critique la tentation de reécrire le passé ?