Dès le début, j’ai été surpris par la qualité de l’image qui a mal vieilli alors qu’il ne date que de 1988. Cela ressemble plus à des films d’animation des années 1970 qu’à Akira qui est sorti la même année. L’animation laisse à désirer malgré l’effort graphique effectué sur les personnages féminins.
Heureusement, le scénario relève le niveau en proposant un vrai univers de SF qui à dû inspirer James Cameron pour créer les Navi’s de son Avatar (cf. le peuple de la copine de Sylvain). Gandahar ne s’adresse pas aux plus petits car le scénario est plus complexe qu’il n’y paraît, en abordant des thèmes comme le génocide ou les expériences génétiques.
Je salue l’effort de proposer un film d’animation intelligent de science fiction basé sur le roman français de Jean Pierre Andrevon ( « Les hommes machines contre Gandahar ») alors que l’animation japonaise était déjà la meilleure dans le genre bien avant la sortie de ce film, en adaptant ces mangas en film ou en anime.
Aujourd’hui, à l’aube de 2013, ce film est une curiosité pour les amateurs de science fiction mais il risque d’en dérouter plus d’un à cause de son graphisme si particulier.