Un Batman coloré qui dynamite son univers avec beaucoup d’autodérision.

Suite au succès de La grande Aventure Lego, Batou a droit à ses propres aventures où il parodie tout son univers depuis ses origines jusqu’à aujourd’hui. Tout y passe de la série des années 1960, aux films (Schumacher prend cher !) et à la Justice League. On est loin des adaptations sombres de Nolan. Ici, nous avons droit à un festival de couleurs avec beaucoup d’humour et d’autodérision.

Le scénario s’amuse à mettre en scène quasiment tous les personnages de DC. Il y en a même qui sont inventés pour divertir le jeune public. Les relations crypto-gay sont totalement assumées et bien mises en avant entre Dick Grayson et the Dark Knight, ce qui est osé dans un film qui est, aussi, à destination des enfants.

Le nombre de clins d’œil est impressionnant, notamment à La grande aventure LEGO. Je ne suis pas sûr que l’on puisse tout découvrir en un seul visionnage. D’ailleurs, certains ennemis de Batou sont vraiment surprenants. En effet, ils sont issus de la culture populaire américaine et japonaise sans rapport avec le DCU. L’univers de Marvel se fait tacler avec un humour bien senti que les puristes apprécieront. La réalisation assure et nous entraîne dans une série d’aventures colorées et décoiffantes (Bruce Wayne me comprend ^^) où il y a très peu de temps morts. Hormis le film et les séries des années 1960, je pense que c’est l’un de Batman les plus drôles que j’ai vu jusqu’à présent. La chauve-souris va devoir prendre l’une des plus grandes décisions de sa vie pour sauver sa chère Gotham de la criminalité qui la gangrène depuis si longtemps (78 ans depuis son apparition dans Détective Comics).

Je me suis retrouvé avec 100 minutes de pur délire où je suis ressorti avec un grand sourire d’enfant. Même les plus petits dans la salle ont rigolé. Il y en a même un qui a dansé sur une chanson créée spécialement par notre cher justicier. Alors, sérieusement, pourquoi bouder son plaisir devant cette adaptation DC totalement décalée et jouissive.