Garfield et Prince sont confondus. Le premier coulera des jours fastueux tandis que le second apprendra la vulgaire vie de chat d’intérieur.
Exploitation malhabile et éculée de Le Prince et le Pauvre, le métrage est foncièrement manichéen et il contient une romance niaise à souhait. De plus, l’antagoniste est excessivement cartoonesque donc forcément ridicule. En sus, je n’ai pas retrouvé mon pacha rondouillard : ni son égocentrisme, ni sa misanthropie accoutumés. J’aurais apprécié que l’accointance royale avec le canidé soit davantage développée. Néanmoins, grâce à la bonhomie idiosyncrasique du matou rouquin, cela régalera les mistons. Bref, un film sans nulle ambition si ce n’est de distraire.