heu heu ok bon
heu ..vous êtes sérieux quand vous donnez une note de plus de 3 ?? vraiment sérieux ?? ben en tout cas une note de plus de 3 c'est certainement la chose la plus drôle ayant attrait à ce film. je...
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le 18 juin 2019
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Ces dernières années après un Marsupilami très décevant, un Petit Spirou très fade et un grand Spirou carrément nul à chier... l'univers Franquin a pris cher au cinéma, pour ne pas parler de la BD franco-belge en général. Et une fois encore aujourd'hui. J'ai mal à ma 2e BD préférée.
Je suis persuadé que PEF a voulu bien faire... mais c'est raté. Bon, qu'ils aient voulu moderniser tout ça, passer du Journal de Spirou à une Start-Up, pourquoi pas, encore que la BD de base abordait des thèmes toujours d'actualité et que les locaux ici sont bien tristes... mais soit.
Histoire de trouver des points positifs... c'est bien d'avoir trouvé une logique au fait que Gaston ne soit pas renvoyé. En point semi positif, Theo Fernandez n'est pas SI mal en Gaston si on compare au reste du casting. Bon, s'habiller comme le personnage ça ne fait pas tout (après j'ai vu des critiques sur le fait qu'il n'ait pas un gros nez... on s'en fiche... si c'était le plus gros problème du film ce serait merveilleux...) et malgré son côté fainéant et trainard, il avait également un caractère espiègle et parfois pouvait se mettre en colère, on ne retrouve guère ça ici. Mais ça pourrait être pire.
Visuellement, plus fake tu meurs. Dès le premier plan large de la rue où bosse Gaston. La mouette faite par ordinateur est bien foirée. Jusqu'à la mi-film, le chat était vrai, et puis ils ont trouvé le moyen de le faire aussi en CGI sur certains plans. Et en fait, tout ce qui est effets spéciaux (y'avait besoin de tant d'effets spéciaux pour Gaston Lagaffe ?) dans l'ensemble c'est... super mal fait.
Je le disais, technologie moderne donc, admettons. Et en même temps... la mode vestimentaire ne suit pas. Ils ont cosplayé Mademoiselle Jeanne super fidèlement au point donc qu'elle soit habillée comme il y a 50 ans. De Mesmaeker et sa secrétaire (qui semble à peine douée de parole, je sais pas si c'est un gag tant ce n'était pas drôle) idem. Il y a "hipster" et "mode des années 60" hein Pierre-Martin...
Mais la palme revient aux cosplay des Labevue et Jules de chez Smith en face... et leur jeu d'acteur est affreux. Et quand ce n'est pas le costume qui craint, c'est le personnage de base. Longtarin par exemple est carrément insupportable. Boulier n'est pas très fidèle à la BD question caractère, mais encore une fois je ne demande pas la fidélité à la BD à tout prix, quand le jeu d'acteur est correct, je peux m'en contenter. Après j'ai mes limites. Yves Lebrac euh... à quoi bon lui donner son nom si c'est pour être aussi peu Lebrac ? Quant au personnage principal du film... Prunelle... (oui c'est pas Gaston) ben... c'est PEF quoi. Il fait du PEF comme Christian fait du Clavier.
Et enfin question chansons... celle du générique de début, et PIRE, celle de fin... mais allez mourir, quoi.
Mais tout ça pourrait passer si l'histoire était marrante et intéressante. Mais on est plus dans la suite de gags qu'autre chose, plus ou moins bien repris de la BD, et ceux inventés sont de bas étage. "L'intrigue" de base étant bien légère. La verve de Franquin est absente.
Du coup, pas grand chose à sauver. Est-ce que ça aurait pu être pire ? Je suppose, adapter Gaston c'est ultra compliqué. Mais ça aurait pu être clairement mieux.
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Créée
le 29 oct. 2018
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