Gatsby le magnifique par Karim
Après une adaptation shakesperienne avec Roméo + Juliette et un magnifique musical avec Moulin Rouge !, Baz Luhrmann revient toujours avec son thème de l'amour impossible avec Gatsby le Magnifique, il en profite d'ailleurs pour refaire une collaboration avec Leonardo DiCaprio...
Gatsby est un homme riche, extrêmement riche, apprécié pour son sens de la fête et sa grande maison dans la baie de New York City. Nick Carraway découvre cet homme mystérieux en emménageant dans la petite maison de campagne voisine. Nick sera donc le narrateur de cette histoire, celle de la vie d'un homme énigmatique qui se dévoile petit à petit, l'histoire de la richesse New Yorkaise des années 20.
Il faut reconnaitre au réalisateur Australien un sens de la démesure qui peut parfois nous mettre sur les nerfs, il pousse les sensations au plus loin pour qu'on puisse les ressentir au maximum mais parfois trop c'est trop !!! Certes on a adoré Moulin Rouge ! et ses fantastiques frasques mais c'était un cabaret ne l'oublions pas, puis il a mis aussi cette BO de reprises au gout des années 20. On aime une nouvelle fois cette certaine folie mais là la justification de tout ce décor est pourrie. Malgré l'émerveillement, on sent le décor pour mettre un décor si vous voyez ce que je veux dire.
Le grand plus de ce film est son introduction qui pour une fois est lente, un montage simple qui nous fait languir... jusqu'à Leonardo DiCaprio et ce Gatsby. Ici le casting est bien choisi, notamment le choix de mettre Tobey Maguire en "voix off", de le mettre un peu absent, spectateur. On est vite conquis par DiCaprio en homme torturé et Mulligan en femme triste, ils sont très bon dans leurs rôles respectifs, je suis juste déçu du rôle d'Isla Fisher (<3).
On aime aussi cette histoire d'amour impossible vu d'un point de vue un peu externe, mais à la fin je ne sais pas quoi penser de Gatsby. Adaptation réussie mais film raté ou bien l'inverse ? Difficile de juger tant le film joue au montagnes russes pendant toute sa durée : les séquences parfaitement agencées côtoient de flagrants décalages où on sent bien que "quelque chose ne tourne pas rond".