Sauvez Will/Lee !
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Sur le papier Gemini Man n’a pas inventé l’eau chaude tant il fait preuve presque d’innocence dans son déroulé, dans son histoire et dans le parcours de ses personnages, pas des plus passionnants malgré son prétexte de science-fiction, loin d’être pleinement exploité.
Mais sa fabrication est tellement saisissante et avant-gardiste qu’elle donne l’impression de redécouvrir le langage cinématographique. Voir Gemini Man en 3D+, c’est un peu comme réapprendre à faire du vélo : il faut faire le deuil de ses habitudes de spectateur et du flou si caractéristique du 7ème art. Une condition qui sera difficile à remplir pour beaucoup de gens, on n’en doute pas une seconde, et qui poussera même les plus avertis d’entre vous à des moments de flottements tant le plan le plus basique du monde semble totalement nouveau ici.
La démarche de Ang Lee n’en reste pas moins brave, tant la science du mouvement si chère au cinéma s’en trouve chamboulée, saisissante et organique, laissant espérer que d’autres prendront la relève et amèneront tout leur savoir sur des projets plein d’énergie.
On sort de Gemini Man en se laissant rêver à quoi ressemblerait un film de Michael Bay, James Cameron ou même d’Alfonso Cuaron dans un tel dispositif, tant on a le sentiment exubérant que la moindre petite chose à l’écran est réinventée. Et là réside finalement tout l’intérêt de cette démarche : après plus de 100 ans d’existence cloisonnée à des contraintes techniques désuètes, Ang Lee propose de remettre au goût du jour l’illusion cinématographique.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que vous n’avez jamais vécu ça.
Créée
le 28 sept. 2019
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