Un nouveau médecin féminin débarque dans un asile psychiatrique isolé pour son premier poste. Les policiers sont déjà là : un suicide vient de juste de se produire. Mais la région vient d'être isolé à cause de glissement de terrain : les lignes de téléphone sont coupées, et un tueur décide de passer à l'action à ce moment et d'émasculer les patients.
Vous avez pratiquement éventé la fin du film avec ces quelques lignes. Un twist complètement incohérent conclue cette oeuvre et plonge l'intrigue dans le sordide, avec un viol particulièrement malsain.
Le rythme est calqué sur celui d'un mauvais slasher ; on va partir sur un meurtre tous les quart d'heure, quelques minutes de violence dans une intrigue qui se traîne avec les plus mauvais flics de la terre. On voit bien que le cinéaste turc tente de s'approprier les codes des films américains, copiant les tics de mise en scène, les mauvais plans surtout. Mais le film s'achève et on se dit qu'il n'a retenu que la volonté de choquer gratuitement sans se préoccuper de la cohérence de son travail.