Le peril jeune
Avant de me lancer dans "Dazed and Confused", j'ai zappé rapidement à travers la timeline de VLC pour voir un peu à quoi ressemblait le film. Ce que j'ai vu m'a presque fait renoncer. J'y ait vu un...
le 13 mai 2017
16 j'aime
Pour ceux qui aiment écouter du Alice Cooper en lisant.
Dazed and Confused est un feel good movie des années 90 qui rend hommage à la jeunesse des années 70.
C'est la dernière soirée des lycéens de terminale d'une petite ville du Texas, et après le bizutage de circonstance des petits nouveaux, tous se réunissent pour fêter ensemble la fin des études. La soirée ne se déroule pas où c'était prévu mais réserve son lot de souvenirs, de fumette et d'alcool, si tant est que quelqu'un s'en souvienne le lendemain...
J'aime vraiment pas le titre francisé en "génération rebelle" sur fond d'affiche cheapos qui me rappel mes plus mauvais montages 'toshop. C'est affreusement laid, je pense que c'est voulu, mais quand tu vois la jaquette, ça pousse pas à acheter le dvd...
Et c'est dommage, parce que le film est vraiment sympa, entre "teen-comédie" et "feel good movie", on passe un très bon moment. Dans l'ensemble les acteurs sont convainquant (sauf Wiley Wiggins dans le rôle du petit merdeux qui surjoue atrocement à plusieurs moments) et on se fait un plaisir de croiser quelques têtes connues comme Ben Affleck dans le rôle de la brute pleine de fric à l'ego surboosté, Matthew McConaughey en beau gosse fêtard à moustache (j'ai peiné à le reconnaître d'ailleurs), Milla Jovovich dont la contribution majeur aura été sa présence sur l'affiche. D'autres acteurs moins connu font plutôt un bon travail comme Jason London, l'élève passe-partout, qui n'est dans aucun groupe et dans tous les groupes à la fois, élément qui lie les différentes histoires.
Parce que Dazed and Confused, c'est avant tout une histoire de bandes, toutes plus clichés les unes que les autres : Les geeks, les hippies, les sportifs, les pom-pom girls... On retrouve tous les poncifs de ce genre de film, mais on se prend à éprouver une sorte de tendresse pour eux et ils ne sont pas aussi agaçant et caricaturaux que dans la plupart des (mauvaises) teen-comédies.
Le tout rend vraiment un sympathique hommage aux années 70, soutenu par une bande-son pop/rock des plus sympa qui vient rehausser le film : En vrac, on trouvera du War (Why can't we be friend), du Alice Cooper (School's out, No more Mr Nice guy), du Edgar Winter Group (Free Ride).
Bref, un très bon moment, un film détendant, pas transcendant mais qui se démerde pour te faire passer un bon moment en compagnie de personnages attachants, à l'aube de l'âge adulte et qui célèbrent une dernière fois leurs années lycée.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Films : Mes + et -, Ce que j'ai vu de beau en 2015 et ♪♫Com, Com, Comédies !♫♪
Créée
le 7 mars 2015
Critique lue 635 fois
6 j'aime
D'autres avis sur Génération Rebelle
Avant de me lancer dans "Dazed and Confused", j'ai zappé rapidement à travers la timeline de VLC pour voir un peu à quoi ressemblait le film. Ce que j'ai vu m'a presque fait renoncer. J'y ait vu un...
le 13 mai 2017
16 j'aime
Sorti en 1993 génération rebelle est un film relatant la dernière journée de l'année scolaire d'un groupe de jeunes à la fin des années 70. Un teen-movie qui a du sens, qui arrive à être drôle sans...
Par
le 29 mai 2014
15 j'aime
2
Cinéaste éclectique, Richard Linklater signe ici son "American graffiti", s'attardant sur la jeunesse des années 70, finalement très proche de celle des 50's. Plus les choses changent et plus elles...
Par
le 1 févr. 2013
12 j'aime
1
Du même critique
Fever Ray - I'm not Done Pour son premier métrage dans le cadre du mouvement Dogme95, Vinterberg nous immerge dans un repas de famille bourgeois prenant place dans le manoir familial, isolé dans la...
Par
le 22 août 2015
85 j'aime
9
Il y a deux approches possibles pour le vilain cinéphilique que je suis - comprendre vilain dans son sens primaire, le roturier, le paysan, le péquenot - lorsqu'il se frotte à la critique, critique...
Par
le 5 août 2015
77 j'aime
29
Une fois n'est pas coutume – parce que je ne raconte pas souvent ma vie – je vais commencer par vous parler un peu de moi. Et pourquoi ? Et pourquoi pas ? C'est ta critique, d'abord ...
Par
le 17 août 2015
63 j'aime
17