Serial B

Si la première partie parvient à installer une ambiance étrange et ambivalente, la deuxième est nettement moins crédible, la faute a un scénario qui n'arrive pas à justifier ce qu'il instigue, état de fait couplé à des coups théâtres attendus. Un seul est (possiblement) inattendu mais est pour le moins tarabiscoté et laisse le spectateur perplexe.
Œuvre à vocation sociale en apparence et qui rend de multiples hommages (Halloween, Faux-semblants, Amityville, La Nuit des Morts Vivants et surement d'autres) pour nous dire qu'ils ont tous, eux aussi, une vocation sociale mais qui, à force de fausses pistes, ne semble plus savoir sur quel pied danser. En effet le dénouement, conventionnel et rigolard, désamorce toute tension et par la même occasion, évide le propos de toute réflexion humaine. Sans oublier que les tirades du personnage servant de '' comic relief '' tournent vite en rond. L'histoire semble toute de même nous montrer à quel point une bonne partie de l'humanité est conditionnée et incrédule et le triomphe de l'art sur la science sans limites. A ce propos, les connaisseurs en hypnose et psychiatrie tiqueront aussi peut-être.
Au bout du compte, nous sommes en présence d'une sympathique série B qui, sans rester dans les annales, ne serait-ce que du genre, vaut le détour au moins pour le talent de l'acteur principal.