Découverte pour moi du sous-genre comédie-rockabilly des 50's avec ce petit film (déjà de par sa durée d'1h05) voyant le "Hot Rod Gang" (un club d'accroc aux bolides, dont certains des membres furent déjà les héros d'un précédent film éponyme) aux prise avec des spectres logeant, comme très souvent, dans une maison... Une maison hantée même!
Enfin ça, c'était en théorie, à l'écran, c'est surtout 40 minutes de soirée dans un bar, de boum, de slumber-party et de rivalité entre club avant que l'un des personnages n'évoque comme par magie cette fameuse maison hantée censée être le nouveau QG du gang, qui passera donc une première soirée à se faire tourmenter par les esprits avant d'organiser leur super teuf pour le lendemain.
Évidemment pas fait pour se prendre la tête (très loin de là), Ghost of Dragstrip Hollow est donc un sympathique teen-movie, je suppose, typique de son époque faisant la part-belle à de jolies pin-up au caractère bien trempé, à la vitesse et au rock avec une petite touche de fantastique/fantomatique rappelant fortement les loufoqueries de la bande à Scooby-Doo, une dizaine d'années plus tard.
J'en retiens également une course d'intro dans les canaux de Terminator 2 (ceux-là mêmes où Johnny Knoxville se brisa une cheville voulant sauter par dessus la rivière en roller!), deux ou trois morceaux sympathiques, des échanges père-fille cocasses et, surtout, un perroquet ayant un très bon sens de la repartie.