Critique N°47 : Nico on the road again.

• Le Ghost Rider, s'est réfugié en Europe de l'Est, où il tente de contenir ses pulsions jusqu'au jour où Moreau, un moine à la tête d'une mystérieuse secte, vient lui demander de l'aide. Le diable projette de s'incarner dans le corps d'un jeune garçon. Johnny va devoir à nouveau relâcher l'esprit du Ghost Rider s'il veut sauver l'enfant et le monde de l'emprise du diable.

Qui sont Brian Taylor et Mark Neveldine ? Tout simplement deux réalisateurs qui ont accouché d'un des films les plus nerveux (et stupides) que j'ai vu, Hyper Tension.
Et on pensait que les voir reprendre Ghost Rider serait forcément aussi sympa qu'Hyper Tension. Que nenni...

On pensait avoir oublié le premier film et ses défauts, mais le second revient avec les mêmes problèmes que le premier. Un beau casting avec Ciarán Hinds, Nicolas Cage, Idris Elba et même Christophe Lambert. Ils vont se lancer le défi de cabotiner le plus possible pour que chacun puisse payer son loyer. Un humour absent, où totalement stupide, et dans le mauvais sens... Pas comme Hyper Tension qui était débile mais jouissif.

On notera aussi que la nervosité des scènes d'action d'Hyper Tension est totalement absente ici. Très peu de scènes vont être marquantes positivement. Je retiens pour ma part la petite bagarre du début et la scène ou Johnny Blaze se met à pisser. C'est dire la qualité du film.

Il n’empêche que le film n'est pas une purge absolue, avec des effets spéciaux bien plus réussis que le premier. Avec un Ghost Rider bien plus joli, et des scènes d'action plus réaliste que le premier. La transformation en "esprit de vengeance" est réussie mais arrive un peu tôt dans la "saga" Ghost Rider.

C'est sympa, mais pas top. A voir pour la magnifique vision que les 'ricains ont des français et le surjeu de Nicolas Cage.