(Micro-Critique-Flash) La patte fait vraiment penser aux histoires du maître de l'horreur...
L'oeuvre ici en repompe tous les défauts (clichés sur clichés, coïncidences fortuites et incohérences) sans en reprendre les forces (un surnaturel qui attise notre curiosité et des personnages au background assez bien développé)
Donc ici, on suit un gosse de famille (presque) modèle ami avec un gamin qui se fait tabasser par son père alcoolo (pas de chance) et un autre enfant violé par sa mère alcoolo (vraiment pas de chance) qui vont tenter de découvrir ce qui se trame dans le cimetière de la ville...
'Tendez, elle se passe pas dans le Maine, cette histoire, quand même?
J'vous cache pas que quand j'ai vu le prêtre approcher notre jeune héros pour lui parler, j'me suis dit que l'histoire n'était pas assez dramatique et que ça manquait encore un peu de pédophilie...
Bref, passons... L'histoire (que je ne dévoilerai pas + que ça) suit son cours...
Et à la fin de l'histoire, qu'est-ce qui a changé?
RIEN!
Le 1er gosse est toujours martyrisé par son père et deviendra le serial killer le plus prolifique des Etats Unis (big up au développement de sa personnalité par à-coups, " Je suis gentil, et bim, je prends la pelle et je tabasse un chien!") et l'autre continue à coucher avec sa mère et mettra probablement des robes pour assassiner des femmes dans son futur hôtel... Mais on s'en fout, la ghoule est morte, happy end!
En résumé, un film qui fait vaguement penser à la 1ère partie du téléfilm "Ça, Il est revenu", mais en beaucoup moins bien maîtrisé. Sur tous les points. Tout y est, mais en mal développé.
Après, si vous aimez les adaptations un peu daubesques des années 90 de King, ça peut se tenter!
Funfact:
Faudra quand même qu'on m'explique pourquoi tout le monde traîne dans le cimetière de ce patelin, comment le grand-père y a trouvé la planque des gosses (un trou recouvert d'une planche et de feuilles) ou comment il a pu descendre cette échelle toute éclatée pour y déposer un cadeau et en remonter au début du film.