Donner une suite à Ginger Snaps (2000) était plutôt un pari risqué, vu la fin. Comment reformer le duo Perkins/Isabelle puis la seconde meurt à la fin du précédent? Mais c'est sans compter sur le scénario de Megan Martin.
Brigitte -devenu accro aux injections d'aconite (plante toxique mortelle, aussi appelée "Reine Des Poisons") lui permettant de combattre le virus lycanthropique- se retrouve internée dans un hôpital psychiatrique -dont seule une partie est fonctionnelle- car perçue comme une toxicomane "classique".
Son sevrage forcé commencera à lui causer quelques changements concernant son physique et sa biologie comportementale (sans compter qu'elle recevra la visite de sa sœur décédée, Ginger (toujours Katharine Isabelle) . Elle comprendra que pour accéder à sa "dose", elle devra se laisser faire par un infirmier abusant des faiblesses de toutes les filles internées. Brigitte trouvera une alliée en la personne d'une fillette, tandis que rôde un de ses congénère...
Perkins se dévoile sous un jour plus flatteur dans cette séquelle et son personnage a pris de l'assurance au gré de son chemin de croix. Nous suivons donc trois arcs narratif s'entremêlant adroitement:
1. Le manque dû à l'aconite et sa lente transformation.
2. La présence de plus en plus proche d'un autre lycanthrope.
3. Les révélations liées à la fillette.
Cette suite ne reprends donc pas le schéma de l'original et s'aventure sur d'autres sentiers. l'on pourra remarquer que l'apparence du lycanthrope est totalement différent aussi ( cette fois-ci, c'est KNB -Une nuit en enfer- qui reprends les rênes pour un résultat aussi mitigé que dans le premier film.