Il est sympa, ce petit film.
Sans prétention, avec un casting béton (Amber, si tu lis ceci, je t'aime). On découvre que Saul Goodman est un poète. L'histoire, partant d'un présupposé original, fantaisiste, rafraichissant (dans la ville où l'action prend place, les auteurs de cartes - de voeux, de Saint Valentin ou whatever - sont de véritables stars) explore sans trop s'y aventurer la notion de flamme créatrice, le rapport de chacun à ses propres sentiments etc) et instille l'idée que l'art, c'es transmettre une émotion (a minima, bien sûr, mais je ne peux que souscrire).
Sans s'aventurer à exposer des lignes dont le génie est intranscriptible, le film nous emmène dans les méandres d'aventures où une pognée des personnages, de touchants à rigolos, s'évertuent à trouver ce qu'ils cherchent, avec des moyens plus ou moins pertinents.
L'intrigue pseudo-criminelle n'est qu'un prétexte à proposer une exposition sur la place de l'art dans la société et dans l'esprit de chacun, et, finalement, ce à quoi nous nous sentons prêts aux pires vilénies.
Un héros charismatique, une héroïne plus mignonne qu'une pomme d'amour, et un message HYPER positif, ça compense pas toutes les faiblesses, les invraisemblances (et encore, si on l'aborde comme un conte...)?
Moi, je dis: faut l'essayer!