Director’s cut
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Il y a deux films dans Girls in the Hood, du moins deux traitements qui cohabitent bon gré mal gré. D’une part, le drame social qui s’intéresse à ces jeunes femmes en rupture avec la société, traité de façon intimiste. De l’autre, le film d’exploitation tendance softcore qui jouit d’une classification Cat. III, et qui dégaine tous les aspects les plus racoleurs de ce genre de production : nudité, sexe et violence. On notera par ailleurs les nombreux « bips » qui masquent les insultes et toutes remarques inappropriées. Cette dualité fait donc la force et la faiblesse de Girls in the Hood. Alan Lo ne définit jamais clairement le cœur de son film, l’enfonçant dans un entre-deux de surface. Pourtant, il s’en dégage certaines qualités. Tout d’abord les personnages, bien que parfois déroutants parviennent à devenir intéressants. On suit leurs errances, entre moments légers et ceux plus lourd, à l’image du final très « dark ». Par la suite, on soulignera les interprétations réussies des quatre actrices principales, notamment Emana Leung qui a ce quelque chose d’Ariane Koizumi. C’en est parfois troublant. L’histoire se tient bien qu’elle tombe dans l’exploit’ qui tâche. Côté réalisation, l’auteur offre un travail honnête, bien qu’encore une fois, on aurait apprécié qu’il se positionne différemment.
En définitive, Girls in the Hood est un film à retenir dans ces productions prenant pour thème la jeunesse esseulée et désœuvrée. Un témoignage qui revêt d’une certaine importance, à défaut de pleinement convaincre dans son traitement globale.
(voir la peloche et + : https://hongkongmovievideoclub.wordpress.com/2015/03/13/girls-in-the-hood-1995-alan-lo-avis-review/)
Créée
le 25 mai 2015
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