Glenn : The Flying Robot par charlesdavray
Beh oui, il se fait completement descendre ce film, et c'est normal... Pourtant il y en avait du public lors de sa projection au BIFFF 2010, salle presque pleine... de gens du métiers, VIP et autres places gratuites distribuées aux copains et au gratin. Bref les habitués se sentaient noyés dans la masse et les autres intrigués ou incommodés par les zigotos qui osaient manifester tout haut leur opinion durant les scènes du film - shocking. C'était aussi la journée du film belge et du Tax Shelter (mécanisme qui permet le financement de productions belge contre bouclier fiscal) et donc voila pourquoi GLENN 3948 (nom du film présenté alors) avait été choisi pour être projeté ce jour là. Le réalisateur était là, plein d'appréhension et d'espoir, j'ai vraiment eu pitié de lui à la sortie. Mais bon, il n'a malheureusement pas seulement fallu longtemps pour que l'on se rende compte qu'on allait au fiasco, et surtout devoir endurer ... Pourtant il y avait matière à bien faire. L'histoire se passe à NY avec quelques scènes en BE (musée de l'air). Un pianiste professionnel perd l'usage d'une main après que son rival lui ait cassée lors d'une querelle amoureuse. On lui confie donc un robot pour l'aider dans ses tâches ménagères. Ce robot développe une conscience et joue du piano comme son maître. Il finit par "disjoncter" et les deux ennemis se réconcilient. Le robot est bien animé, sans doute le meilleur personnage du film (qui n'en compte pas beaucoup - une seule main suffit :-)) Apparition de Gérard Depardieu. Histoire mièvre pour les passionnés de piano. Je lui mets un point en plus pour ma conversation avec le jeune réalisateur.