Intéressante plongée dans le mental perturbée d'une jeune femme, ce Goddess of Love -en dehors de son esthétique pouvant paraitre "racoleuse"- est porté à bout de bras par son actrice principale, Alexis Kendra (aussi présente au poste de co-scénariste, co-productrice et au production design!).
Son corps de rêve est son outil de travail et ses yeux bleus, une fenêtre sur une folie galopante qui lui procure de perturbantes hallucinations.
Jeune femme fragile au passé tourmenté, Venus a quitté Paris et son ballet classique, pour travailler dans un sordide club de strip-tease. Elle y fait la connaissance d'un client et s'amourache rapidement de lui. Celui-ci -également détenteur d'un passé douloureux- est aussi un être qui cherche à refaire surface.
Forcément, leur idylle n'a aucun avenir et cela insupporte la pauvre Venus, qui va franchir les limites des convenances...
Quasi huis-clos (trois lieux fermés sont les principaux décors) sur un duo amoureux (mais trio en fait), cette escalade dans la violence psychologique puis physique ne fait pas toujours dans le subtil, mais force est de constater que les deux rôles principaux sont assez fouillés pour que l'on s'y attarde.
En résumé, un bon petit film pas toujours maitrisé, mais avec une certaine folie qui emmène ce produit hors des limites conventionnelles de la série B.