Godzilla ou le chasseur de mittes

Il est très difficile d'apprécier un tel ramassis d'ingnominies une fois le magnifique film de godard sorti au cinéma. Tant de mise en valeur du statut de l'américain modèle qui ne reste finalement qu'un Alexei Stakanov flou et imperceptible face à un monstre aux allures maladroitement réalistes. Les clichés pleuvent et noient le spectateur dans une mer de feu et de radioactivité à peine crédibles. Tous ces soldats, ces scientifiques pour venir illustrer la grandeur du monde des usa actuel, le capitalisme et le...

Ta gueule. Nan sérieusement je déconne, j'ai adoré Godzilla (et non pas god-ar-dzilla; lol) d'autant plus que je l'ai vu sur grand écran. Beaucoup d'intellos amateurs de femme pondeuse d'oeuf par le vagin sur une toile vous diront "ah nan mais c'est beaucoup trop offshore, j'veux dire ya aucune profondeur". Eh bien c'est faux, en même temps les mecs, vous allez voir godzilla au cinoche, faut pas s'attendre à un film d'art et d'essai. Alors certes, ce petit Gogo est une belle fresque de clichés plus américain tu meurs, mais il y a quand même une dimension assez forte dans ce film, on est littéralement immergés à échelle humaine et assistant de manière impuissante à l'arrivé des M.U.T.O qui à eux deux envahissent le monde. Grâce à ce film et aux techniques de synthèses d'aujourd'hui, Godzilla devient carrément possible, on l’aperçoit là au dessus de nous, il nous protège des autres géants tout aussi réels et effrayants qui semblent (grâce à la 3d) crever l'écran et venir jusqu'à nous pour nous transformer en tortilla radioactive...

Alors oui, ce Godzilla est un cocktail de sensation fortes, une explosion de saveur aigre douces (sauce aigre douce => japon => gojira...lol xD....) mais il soulève de vraies question, souvent posées par le Docteur punchline (le japonais), à savoir qu'à force de vouloir sans cesses défier les lois de la nature, celle-ci nous échappe et finit par nous écraser littéralement quoi qu'il arrive sans. Outre les liens de la familles, le courage et le dévouement qui sont des valeurs très souvent, (trop souvent?) rabachées dans les blockbusters américains, ici pour une fois il n'y a pas de noir et blanc bien définit. Au final les deux gros insectes ne font que se reproduire comme tous les êtres vivants, ils sont juste victimes de leur trop grande taille...
frinx
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le 26 mai 2014

Modifiée

le 31 mai 2014

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