Voilà une très belle surprise que j'ai eu la chance de découvrir en Dolby Atmos cette semaine et qui ne vient que confirmer tous les bons échos que j'ai pu entendre autour du film depuis sa première sortie hyper limitée au mois de décembre dernier.
Un blockbuster japonais à la forme maîtrisée, arrivant très bien à gérer l'aspect de gigantisme et de peur que provoque Godzilla à chacune de ses apparitions, et nous proposant quelques séquences de destruction massive plus que convaincantes et immersives (les effets dévastateurs du rayon thermique de Godzilla, bordel !), tout ça pour un budget plus de 10 fois inférieur à toutes les grosses productions américaines de ces 10-15 dernières années.
Mais surtout un film S-F/catastrophe surprenamment émotionnel et possédant un vrai fond, une véritable histoire que le film prend le temps de développer. Car ici, ce sont bien les protagonistes humains qui sont au centre de ce nouveau «Godzilla».
L'histoire de volontaires qui vont s'entraider et faire front commun face à ce nouveau danger colossal (métaphore des conséquences de la 2nde GM et des bombardements atomiques) qui menace, une nouvelle fois, leur existence, alors qu'ils sortent tout juste d'une guerre qui leur a coûté cher.
Mais cette fois-ci, ils ne le feront pas pour provoquer un nouveau désastre au sein de la population (dont les blessures sont encore vives), mais pour se battre pour la vie et pour l'avenir de leur pays, et pour guérir enfin.
Traitant du traumatisme de la guerre, de l'honneur et de la reconstruction, et finalement de la résilience, un nouveau volet qui a su renouer avec l'esprit des premiers films des années 50, tout en en modernisant le propos de manière intelligente.
Bref, un gros spectacle à taille humaine dans lequel je me suis laissé prendre et qui m'a collé quelques frissons, et l'exemple même d'un blockbuster réussi (prenez-en de la graine les américains).
Un film que je ne peux que vous recommander de découvrir sur grand écran. Dépêchez-vous, vous n'avez que jusqu'à mardi prochain, avant qu'il ne soit retiré des salles.