Godzilla Minus One, réalisé par Takashi Yamazaki, marque un retour aux sources captivant pour le monstre emblématique du Japon. Dans un paysage dominé par des productions hollywoodiennes souvent critiquées pour leur manque d’âme, de créativité, et des personnages peu développés, le film japonais propose une approche rafraîchissante et sincère du genre des monstres géants.
Le film s’ouvre sur une attaque spectaculaire de Godzilla sur une petite île, montrée du point de vue des habitants. Cette scène, capturée avec un plan-séquence impressionnant, réussit à équilibrer le spectacle visuel avec une connexion émotionnelle palpable. Contrairement à certaines productions américaines, qui négligent souvent l’impact humain des catastrophes monstres, le réalisateur prend soin de dépeindre de manière réaliste les conséquences dévastatrices de telles attaques.
Godzilla Minus One suit un schéma narratif simple mais efficace, centré sur un protagoniste traumatisé cherchant à se racheter. Le film prend le temps de développer les personnages et d’explorer les répercussions émotionnelles des attaques de Godzilla. Cette approche plus lente et sérieuse permet au spectateur de s’immerger davantage dans l’histoire et de ressentir l’impact des événements sur les personnages.
Les scènes d’action du film se démarquent par leur maîtrise technique. Le réalisateur parvient à maintenir un équilibre entre le grand spectacle visuel et une représentation réaliste des dégâts causés par Godzilla. Les effets spéciaux, bien que numériques, parviennent à évoquer une esthétique unique. Cette approche visuelle apporte une texture et un poids aux scènes d’action, contrairement à certaines productions américaines du même genre.
C’est aussi intéressant de suivre le Japon à cette époque et quelques dialogues sont assez incroyables à entendre dans un film japonais et je trouve que cette évolution est surprenante et plaisante et montre que les japonais commencent à ouvrir les yeux sur leur politique.
Ce film a été pour moi un réel plaisir, j’ai adoré du début à la fin et le fait qu’il y ait un scénario, que le film prenne son temps à montrer ses personnages est très plaisant. Heureusement que le deux jours où il a été diffusé a permis qu’il ressorte au cinéma sur une plus grande période, à des heures convenables et encore plus en IMAX !