Déja Godzilla et Kong c'était chaud, mais alors avec l'autre, c'est la bagarre direct.

Parfois malgré une chorégraphie, et des effets spéciaux plutôt prodigieux, le film n'en demeure pas moins des plus absurdes, complètement fous.

Laissant une terre vide s'installer, pour y retrouver nos deux adversaires du passé, Godzilla et Kong, obligés d'unir leurs forces pour boxer ce mystérieux ennemi commun, qui émerge des confins de l'univers.

Une créativité illimitée, pour le meilleur, mais aussi pour le pire. avec des comédiens qui ne brillent pas par leurs intérêts. Un réalisateur qui ne met jamais l'accent sur une quelconque étude des personnages. Des titans et des singes de toutes les tailles, et de toutes les couleurs qui s'affrontent, dévastant Rome, le Caire et São Paulo. Des lieux choisis, et bien connus, afin d'orchestrer les séquences d'action, qui sont un autre élément technique qui participe à l'immersion générale dans ces combats chargés d'adrénaline.

Dans ce Nouvel Empire d'Adam Wingard, le ridicule et le sublime s'entrelacent, si l'on décide de plonger au cœur de l'expérience pour la sauvegarde de la planète. Des prophéties aux civilisations anciennes, en passant par la solitude de Kong, et cette armure pour le bras, encore plus dingue. Ainsi que cette relation mère-fille, établie entre le Dr. Ilene ( Rebecca Hall ) et Jia ( Kaylee Hottle ), une petite fille qui sait communiquer avec ces gros nerveux, un délire.

Des gentils géants pour sauver l'humanité de ce méchant géant, qui doivent par la même occasion détruire la moitié de la planète, dommage. Mais il fallait bien ça, pour que l'impact émotionnel soit fort, en mettre plein la vue.

Mais alors pourquoi regarder un tel film ? Et bien peut-être juste pour atteindre cet instant de plaisir idiot, à se demander jusqu'où ira l'incohérence du scénario. Des images et des scènes qui défilent, sans savoir le pourquoi du comment, s'amuser à regarder quelque chose de titanesque et risible à la fois.