Le filmrelate l’histoire vraie d’un psychopathe, s’attaquant aux prostituées d’un quartier de Hambourg dans les années 70. Il semble qu’on a définitivement perdu Fatih Akin avec ce Goldene Handschuh, véritable ode à la laideur qui se complaît dans une violence obscène, sans point de vue ni propos. Incompréhensible choix que de prendre un jeune acteur bellâtre pour jouer le rôle d'un psychopathe qui a deux fois son âge et ne lui ressemble en aucun point. Du coup, l'acteur revêt un maquillage grotesque afin de converger vers l'apparence du protagoniste. Cette bêtise se prolonge au-delà du film lorsqu'Akin se permet même d’illustrer fièrement son générique de fin avec les portraits des véritables victimes qu’il a bêtement humiliées tout au long de son film. Abject et misogyne !