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Comme le tireur d’élite d'"American Sniper", le personnage incarné avec une force de conviction troublante par Ethan Hawke, vraiment transfiguré, est victime d’un syndrome post-traumatique causé par les horreurs de la guerre. Auquel s’ajoute ici, un puissant sentiment de lâcheté, déshonneur suprême pour un guerrier. Plus qu’une dénonciation de la guerre contre le terrorisme, et de ses dérives, c’est un constat 100% pessimiste que nous sert le réalisateur du mémorable "Lord of War". Si jadis Hollywood partait en guerre pour soutenir les boys en glorifiant l’héroïsme, cette époque est belle et bien révolue. Le cinéma en sort gagnant.
Clin D'œil :
Good Kill marque la troisième collaboration entre le réalisateur Andrew Niccol et Ethan Hawke, après Bienvenue à Gattaca et Lord of War.
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Créée
le 8 juin 2017
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