Good One
6.5
Good One

Film de India Donaldson (2024)

Sélectionné à la Quinzaine des Cinéastes du Festival de Cannes 2024, Good One débarque tardivement dans nos salles françaises. Coming-of-age naturaliste, le film dresse – dans son ennui – un portrait d’une grande finesse de la banalisation d’une forme de mansplaining et de violence. Voici notre critique doublée d’une interview de la réalisatrice du film, India Donaldson.

Comment devient-on adulte ? La question peut paraître naïve. Mais c’est bien ce que la cinéaste américaine India Donaldson se risque à illustrer dans Good One, dans une forme quasi-documentaire. Si la forme semble imparfaite, le film devient un objet de dissection passionnant, conscient de lui-même et du temps qu’il laisse aux analyses instantanées.


Le dialogue du silence


Des craquèlements, du vent et de l’eau. L’ambiance sonore de Good One pourrait se caricaturer à ces éléments. Parfois, une voix douce sort de ce silence avant de le laisser reprendre le dessus. C’est dans ce décor et cette ambiance brute que la réalisatrice India Donaldson décide de jouer son récit. Une randonnée, trois personnages et très peu de péripéties. La réalisatrice nous explique : « Sam, le personnage principal, parle le moins dans le film, et les deux hommes sont très mal à l’aise avec le silence. Ils remplissent l’espace avec beaucoup de conversations. Je voulais capturer l’humour de façon naturelle, comme les gens parlent. Mais j’ai aussi essayé de mettre en lumière Sam comme celle qui écoute, ce que ça signifie de faire parti de ces conversations. »

Lire la suite de la critique de Josselin sur : https://cineverse.fr/good-one-india-donaldson-avis-critique/

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le 1 févr. 2025

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