Vraie nature
Le synopsis de Good One ne donne qu'une piètre idée de ce qui se joue dans un film réalisé avec une grande délicatesse par la débutante India Sonaldson, qui ne cache pas les quelques aspects...
le 16 oct. 2024
4 j'aime
Sélectionné à la Quinzaine des Cinéastes du Festival de Cannes 2024, Good One débarque tardivement dans nos salles françaises. Coming-of-age naturaliste, le film dresse – dans son ennui – un portrait d’une grande finesse de la banalisation d’une forme de mansplaining et de violence. Voici notre critique doublée d’une interview de la réalisatrice du film, India Donaldson.
Comment devient-on adulte ? La question peut paraître naïve. Mais c’est bien ce que la cinéaste américaine India Donaldson se risque à illustrer dans Good One, dans une forme quasi-documentaire. Si la forme semble imparfaite, le film devient un objet de dissection passionnant, conscient de lui-même et du temps qu’il laisse aux analyses instantanées.
Des craquèlements, du vent et de l’eau. L’ambiance sonore de Good One pourrait se caricaturer à ces éléments. Parfois, une voix douce sort de ce silence avant de le laisser reprendre le dessus. C’est dans ce décor et cette ambiance brute que la réalisatrice India Donaldson décide de jouer son récit. Une randonnée, trois personnages et très peu de péripéties. La réalisatrice nous explique : « Sam, le personnage principal, parle le moins dans le film, et les deux hommes sont très mal à l’aise avec le silence. Ils remplissent l’espace avec beaucoup de conversations. Je voulais capturer l’humour de façon naturelle, comme les gens parlent. Mais j’ai aussi essayé de mettre en lumière Sam comme celle qui écoute, ce que ça signifie de faire parti de ces conversations. »
Lire la suite de la critique de Josselin sur : https://cineverse.fr/good-one-india-donaldson-avis-critique/
Créée
le 1 févr. 2025
Critique lue 6 fois
D'autres avis sur Good One
Le synopsis de Good One ne donne qu'une piètre idée de ce qui se joue dans un film réalisé avec une grande délicatesse par la débutante India Sonaldson, qui ne cache pas les quelques aspects...
le 16 oct. 2024
4 j'aime
Une caméra posée au milieu d’un bois, et voilà toute la montagne qui prend des airs de confessionnal à ciel ouvert. L’oreille attentive devient celle de la nature et de ceux qui, bon gré mal gré,...
Par
le 14 nov. 2024
3 j'aime
La fille du réalisateur Roger Donaldson (auteur de quelques blockbusters plus ou moins sympathiques de « La Mutante » au « Pic de Dante » dans les années 90 et le début des années 2000) réalise ici...
Par
le 3 sept. 2024
2 j'aime
Du même critique
La vie, en gros de Kristina Dufková parle de la perception de l’obésite, qui commence dès l’adolescence pour nous marquer à vie.Deuxième long-métrage de la réalisatrice, s’engouffrant un peu plus...
Par
le 3 févr. 2025
1 j'aime
Sélectionné à la Semaine de la Critique au Festival de Cannes en 2024, La Pampasigne le passage au long métrage du réalisateur Antoine Chevrollier, habitué jusqu’ici au format sériel.C’était une de...
Par
le 29 janv. 2025
1 j'aime
Après son documentaire Cow (2021), Andrea Arnold fait un retour à la fiction avec le crûment poétique Bird, présenté en compétition au Festival de Cannes 2024.Premier long métrage de fiction d’Andrea...
Par
le 29 janv. 2025
1 j'aime