Issu des années contestataires sixties, le film de Larry Peerce nest pas de parti-pris. Par les yeux du jeune libertaire Neil (Richard Benjamin), il observe les murs dune famille de riches parvenus américains. Il se trouve que ça se passe dans le milieu juif, mais ce nest pas le sujet, lessentiel cest la différence de classes sociales. Neil travaille à la bibliothèque sans autre projet d'avenir. Cest ce qui inquiète les parents de sa petite amie Brenda (Ali MacGraw) qui ambitionnent un riche parti pour leur fille. Pourtant, pas plus que pour le travail, Neil n'a de projet de mariage. Mais ça l'amuse dobserver les réactions de ce milieu. Ça l'amuse beaucoup moins dès quil apprend que Brenda ne prend aucune précaution contraceptive, espérant forcer ses parents à accepter le mariage si elle tombe enceinte, car elle leur est soumise bien quelle sen défende. Cest ce qui déçoit Neil et entraîne leur rupture. Neil reste compatissant envers tous ces gens inféodés, comme Ron, le frère de Brenda, qui abandonne ses rêves de gymnaste pour travailler avec papa et fait un mariage de convenance alors quil a des tendances gay, ou comme Harry, loncle de Brenda, qui se culpabilise dêtre incapable de « faire du fric » comme son frère (qui explique quil faut être un peu escroc pour réussir dans la vie). Sans joie et sans amertume, Neil répond à tout ça : Goodbye Columbus !
Intéressant ,un peu ennuyeux. La fin est dure mais pas forcément très claire.