Un classique que j'aimerais un jour acheter si je pouvais le trouver en DVD.
EDIT:
Revu une fois de plus, je ne me lasse pas de ce film si romantique.
Ce qui me plaît dans ces porno des années 70, c'est la façon qu'ils ont de faire croire que c'est destiné aux femmes, pour qu'elles se libèrent, mais au final, au vu du pitch, ça reste tout de même un gros fantasme bien masculin ça, qu'une dame ait son clito dans le fond du gosier.
Toujours est il que le film est très maladroità l'instar d'un film Z, mais ça marche car cet aspect est complètement assumé. Puis on ressent l'effort de faire du vrai cinéma avec une mise en scène et un vrai travail de montage, éléments hélas trop rare dans le porno d'aujourd'hui.
Et enfin il y a Harry Reems qui, pour moi, amène beaucoup plus à ce film que la fameuse Linda Lovelace (même si j'apprécie sa technique). John Holmes, c'était à la base le preneur de son du film, mias voilà, il manquait l'acteur interprêtant le médecin ou bien est ce pour une autre raison, toujours est il qu'on lui demande à la dernière minute de s'y coller. Ce qu'il fait admirablement bien. Il est regrettable que le sieur passera quelques temps en prison à cause de ce film, qu'il ait été pris comme seul bouc émissaire, mais bon aujourd'hui il se la coule douce auprès d'une épouse très religieuse (il a quitté le milieu porno pour l'épouser mais affirme ne rien regretter de son passé).
Je précise que cette fois j'ai accéléré les scènes de sexe, sauf durant les moments de montage fulgurants. Je précise aussi que je préfère l'infirmière à Linda Lovelace.
Bref, un film qui reste fascinnant.
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VIEILLE CRITIQUE QUE JE NE SUPPRIME PAS
Titre: Ha merde!! C'est pas le film avec Dustin Hoffman et Robert Redford!
Halala!
Un classique de classique! Quand je pense que je l'ai découvert au musée du cinéma à Bruxelles. La salle était remplie de vieux couples qui avaient connu ce film dans leur jeunesse (même plus tard probablement vu l'âge de certains). Devant moi il y en avait un qui tremblait curiseuement mais un vif coup d'oeil m'a rassuré: il ne se masturbait pas dans la salle il avait juste la tremblote naturelle d'un vieil homme.
Bon alors le film n'est pas parfait, Linda Lovelace n'est certaineemnt pas la plus mignonne des actrices porno (il n'empêche qu'au moins elle a une tête de cochone), mais le film reste bon! D'abord parceque le scénario aussi affligeant puisse t il paraître fait au moins vivre des personnages. C'est grotesque mais ça raconte quelque chose. Ensuite, la dérision avec laquelle c'est tourné; ce n'est pas sans rappeler les comédies franchouillardes des années 70 (d'ailleurs les productions Alpha France se relient à ce ton déjanté, notamment de l'alliance sexe and food*). Enfin le montage et même la mise en scène qui font preuve d'inventivité. On ne filme pas bêtement commme aujourd'hui trop souvent (le coup du plombier enchamps contre champs, puis qqs plans d'ensemble). Non ici on a droit à des zooms, des travelling (surtout des zooms), des effets de flou... bref des mouvements caméra assez ambitieux... et donc un montage également ambitieux, n"hésitant pas à employer la métaphore plutôt que l'éjaculation plein cadre.
Le porno à ses débuts était beau (voir aussi behind the green door), il est dommage que la vidéo l'ait avili au point qu'aujourd'hui le seul échapatoire semble être les vidéos amateurs, fais sans sous, mais avec le coeur. Enfin c'est un autre discours
Bref un excellent film porno qui fait rimer excitation sexuel avec art de la scène.
*D'ailleurs ce n'est pas pour rien si la grande bouffe a acquit le statut de film culte au fil des ans...bien que ça ne soit pas porno mais juste érotique
ps: oui enfin j'ai quand même dit une grosse connerie vu que j'ai l'air de dire que le porno est né dans les années 70... c'est juste que ce porno est le premier à être véritablement rentable au cinéma... mais il y avait déjà eu des videos , notamment certaines bien intéressantes faites par les allemands durant la guerre mondiale... Bref dès que les gens ontpu faire des films, ils n'ont pu s'empêcher de filmer leur quéquéttes! D'ailleurs ça ne m'étonnerait pas si les frères lumières avaient essayé en cachette!